Je fais un dernier épisode sur l’histoire contemporaine de Lapugnoy , tout en faisant un rappel des origines de la cité ECQUES . Je suis en vacances et je vais souffler un peu avant de publier un aperçu historique plus ancien de Lapugnoy en plusieurs épisodes . Mais avant je ferai des demain un épisode N°6 : une synthèse de tous les nombreux messages et idées qui me sont parvenus : cet engouement , un vrai bonheur . Je ne m’attendais pas que certaines ou certains révèlent des faits et se remémorent certains souvenirs enfuis au fond de nos mémoires : leurs histoires, leurs vies à Lapugnoy . Certaines ou certains habitent dans d’autres régions de France et sont attachés à Lapugnoy, car il y a leurs racines .
Lapugnoy : Notre cité ECQUES .
Tout ce qui suit ne peut-être affirmatif mais c’est le résumé des « on-dit » et des souvenirs des soirées ou veillées qui sont venus jusque nous . Nous essaierons de vous intéresser et, si des personnes ont des souvenirs autres, elles seront les bienvenues. A l’époque Gauloise, notre vallée certainement servi de frontière naturelle entre la Morinie et le pays des Atrébates .
* La Morinie est dans le nord de la France le nom d’un territoire pouvant être une partie de l’ancien territoire des Morins (ancien peuple de la Gaule), dont la capitale est Thérouanne.
*Les Atrébates (en latin Atrebates) étaient un peuple celte de Gaule belgique (selon la terminologie romaine), dont une partie s’est installée dans l’île de Bretagne. Les Atrébates étaient de langue celtique.
Le nord de la Gaule avant la conquête romaine de Jules CESAR (60 avant J.C). Les Morins et les Altrebates occupaient notre région .
La Clarence alimentait les marais depuis Marles jusqu’au bas pays ‘Chocques-Gonnehem) formant ainsi une frontière naturelle . Au Nord s’étendait la forêt d‘Allone jusque Aire d’où le nom du village d’Allouane que les anciens encore au début du 20em siècle appelait Aloyne en patois ou vieux français . Au sud , la vallée était bordée comme maintenant d’une forêt couvrant le plateau du Bois eds dames .
Rappel , je reprends un paragraphe de l’épisode 4 :Ecques : Notre village appelé Ecques s’étendait sur la rive gauche coté Morinie , village de potiers , il se situait autour du cimetière actuel sur le flanc de coteau. Le mot Ecques en langue saxonne veut dire ou se rapporte à chênes ou bois de chênes et c’est autour de la place verte (épisode 3) lieu-dit derrière le cimetière que l’on trouve plusieurs vieux chênes de la région :Beaux, non par la taille, mais par leur vigueur et leur densité . La proximité de bois de qualité avait certainement incité cette implantation de potiers ainsi que la présence à volonté de glaise , matière première indispensable . Monsieur Lancial a d’ailleurs mis à jour des fours très anciens dans cette partie du village . L’eau était fournie par des sources abondantes et rarement taries ;avant la création du château d’eau , le village était approvisionné en grande partie par une série de sources qui coulaient à mi- coteau à partir du terrain des sports jusque Saint sauveur .
Revenons à nos ancêtres qui seraient être Morins plutôt qu’Atrebates dont ils étaient séparés par les marais. isolement qui ne se prononcera plus lors de la conquête Romaine, ceux-ci sont certainement demeurés longtemps sur la rive droite de la vallée , tenant les hauteurs de Bethune , Chocques, Labeuvrière (l’abreuvoir), Labuissière (la Bouverie) , Calonne, Camblain, Thérouanne , Boulogne, laissant la forêt d’Allone ainsi que le bas-pays à leur droite sans y pénétrer ces régions subissant l’influence Romaine que beaucoup plus tard .
Si vous prenez contact avec l’office de tourisme de Bethune, vous aurez le plaisir de découvrir les randonnées dans toute notre région
Cette influence Romaine se reconnait au nom des villages du Sud de la Clarence, il ne se trouve aucun village se terminant par « ghem » ou « hem » , ils se trouve tous au nord , ce qui confirme une certaine frontière au niveau de la Vallée-Clarence nom que l’on attribue à Jules César qui se serait exclamé en passant à gué à Calonne (Aqua Clara) le lit de la rivière était formé d’alluvions de marne ce qui faisait ressortir la clarté de l’eau .
La Clarence prend sa source au lieu-dit Le Buich sur la commune de Sains-lès-Pernes au bord du village de Sachin (Pas-de-Calais). Elle arrose dans l’ordre les communes de Sachin, Pernes, Camblain-Châtelain, Calonne-Ricouart, Marles-les-Mines, Lapugnoy, Chocques, Gonnehem, Robecq, Calonne-sur-la-Lys et se jette dans la Lys au niveau de Merville après un parcours de 32,8 kilomètres
Bonne lecture
Hervé BAVENCOFFE
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